Le LIGNON

 

Rivière emblématique du département de la Loire, le Lignon du Forez (ne pas confondre avec le Lignon du Velay ou le Lignon d'Ardèche) est un magnifique cours d'eau à truite fario (dans sa partie amont et intermédiaire) et à ombre commun dans sa partie avale et piémont.


Long de 58km, il prend ses sources entre le col de la Loge et le col du Béal dans les tourbières de Migois et de Sagne Bourrue.

Nota : La rivière qui descend de la station de ski de Chalmazel est appelée La Vialle

 

Il conflue avec la Loire dans la plaine du Forez, en rive gauche, à Cleppé (à côté de Feurs), au bec du Lignon.

 

Rivière typiquement granitique, la croissance des truites y est relativement faible.

Ce qui ne veut pas dire que vous n'aurez pas de (très) belle surprise, y compris dans la partie amont.

 

Suivant les secteurs, la densité va de moyenne (secteur encaissé, présence de résineux) à très bonne (en milieu ouvert, au milieu des prés).


Profil : Sur notre domaine de gestion (du lac du barrage de Pontabouland en remontant jusqu'aux sources), on peut découper le Lignon en trois parties :

- du barrage jusqu'à la confluence avec la Vialle, le Lignon est un belle rivière, large d'une dizaine de mètre, alternant zones avec des profonds et zones plus courantes. Il dévale en fond de vallée. Certains passages peuvent s'avérer "sportif" (amont immédiat du barrage de Pontabouland).

- de la confluence de la Vialle jusqu'à la hauteur de Jeansagnière, le Lignon est une magnifique petite rivière (largeur de 3 à 5m) qui serpente au milieu des prés avec quelques parties boisées

- au-delà, on arrive sur un gros ruisseau, plutôt en milieu boisé résineux, qui peut être sympa à prospecter au toc, 


Côté pêche, toutes les techniques peuvent se pratiquer :

- la pêche à la mouche :  à l'aval de Chalmazel, et plus précisément à l'aval de la confluence avec la Vialle (parcours no-kill et aval)

- la pêche au toc en appâts naturels, en dérive naturelle, à la surprise

- la pêche en nymphe au toc 

- la pêche aux leurres ou au vairon


Côté concurrence :

Pas assez cascadant dans la partie amont - pas d'intérêt pour le canyoning, plus en aval, le débit est insuffisant pour la pratique des sports d'eaux vives du style rafting ou canoé (hormis en période de très fortes eaux), vous devriez donc être tranquilles.

En s'éloignant des points d'accès facile (style Pont-Neuf entre Sauvain et St-Georges) - qui sont des ilots de fraicheur lors des périodes chaudes et donc de baignade - vous trouverez une rivière vierge de toute fréquentation. Il faut juste prévoir une petite marche d'approche (15 à 30 minutes), ça laisse le temps de se "mettre en condition" et de déconnecter (le smartphone à ranger au fond du sac).


Partie aval du barrage de Pontabouland (secteur réciprocitaire - AAPPMA Pêcheurs du Lignon) : en descendant la rivière

- la partie entre le barrage amont (Pontabouland) et le barrage le plus en aval (La baume) est très encaissée, le débit réservé et les marnages rendent la pêche parfois incompréhensible mais le secteur vaut le coup.

- la partie piémont, de l'amont de Sail-sous-Couzan (barrage de la Baume) jusqu'à Boën, est très intéressante à pêcher : truites et ombres cohabitent

- la partie plaine (aval de Boën jusqu'à la confluence avec la Loire) peut s'avérer très intéressante même si la thermie pose quelques soucis. Il garde les caractéristiques d'une rivière de plaine qui méandre au milieu d'un belle ripisylve. L'ombre reste présent, la truite encore un peu. Ce secteur est empoissonné en truites arc-en-ciel, plutôt en début de saison. On y trouve également barbeau, chevesne, goujons, ...

Dans cette partie plaine , le Lignon est une rivière "sauvage", avec très peu d'aménagement : plutôt canalisé dans la traversée de Boën, court-circuité sur un bon km juste à l'aval de Boën (parcours no-kill), le Lignon retrouve ensuite un caractère vraiment naturel. C'est suffisamment rare pour une rivière de plaine, que ça mérite d'être souligné.

Allez visiter la Bâtie d'Urfé (ST-Etienne le Molard), et promenez vous le long du Lignon, ...